

Sur mon nid d’aigle citadin, au-dessus des toits des maisons,
Je parle le soir aux étoiles selon les dernières rumeurs.
À l’heure du chat baladin qui trottine en toutes saisons
À la recherche d’un bon poêle contre caresses et bonne humeur.
Juste au-dessus des magasins qui s’endorment à la fermeture,
Je discute avec les oiseaux sur les platanes de la ville.
À l’heure des chats des voisins dont les dernières mésaventures
Sont racontées par le réseau des créatures volatiles.
Illustrations de Pascal Campion.
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