
La Séréna m’a seriné
en tournant sept fois dans sa bouche
Sa langue fourchue telle un serpent
tandis que nous parlions ensemble.
Je n’étais pas rasséréné
et estimais même très louche
Qu’elle m’attire en ses arpents
avec des chaînes par exemple.
Alors j’ai sorti mon Portable
avant qu’elle ne se déchaîne
Car la sirène s’exprima
d’une plaintive mélancolie.
Elle devint plus volubile
lorsqu’elle verrouilla mes chaînes
Sur la porte et qu’elle m’intima
l’ordre de la rejoindre au lit.
Eh bien les vieux mythes sont mités
sur les amantes religieuses
Qui ne sont pas celles qu’on croit
mais des nymphomanes toutefois !
Elles ne seront jamais imitées
et leurs prouesses prodigieuses
Au lit, d’un succès qui s’accroît,
Font qu’on n’y goûte qu’une fois.
Illustration de Daniela Uhlig sur https://poramoralarte-exposito.blogspot.com/2016/10/daniela-uhlig_18.html?m=0&hl=es_419
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