

En ce temps-là, le poil aux pattes et les moustaches en guidon,
Ils s’entassaient dans les tranchées pour sauver leur mère patrie.
Ils ont tous finis psychopathes, gueules cassées à l’abandon
Et handicapés retranchés au foyer ou en psychiatrie.
Cent ans après, plus de moustaches ; les barbes les ont remplacées ;
Autres poilus, autres obédiences ; mais où sont les héros d’antan ?
Si nos souvenirs nous rattachent aux soldats dans leurs trous glacés,
Accordons-leur un temps d’audience, nous, leurs descendants repentants.
Oubliées ces belles moustaches qui apportait une touche coquine, une bouche amusante et piquante, presqu’un air intelligent. Aujourd’hui l’homme a repris du poil de la bête et arbore une barbe hirsute qui pourrait évoquer une lointaine époque révolue…
Personnellement la moustache ne me va pas, tant pis ; la barbe non plus, tant mieux.
J’aime bien les porteurs de moustaches car ils me rappellent mon père, Albert Einstein, Georges Brassens, Jean Ferrat, Louis Blériot, Salvador Dali, Sir Arthur Conan Doyle et même les Dupondt…
Tableaux de Juliette Belmonte.
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