Médusa, tendre chimère

La Médusa m’a médusé
en tournant sept fois sa coiffure
De serpents mêlant sifflements
dans notre communication.
Voilà pourquoi j’ai refusé
car il y avait trop de friture
Pour se parler paisiblement
sans créer de vindication.

Alors j’ai sorti mon miroir
et l’ai tourné vers Médusa
Que le regard fit éclater
pour sept bonnes années de malheur.
Mais elle ouvrit grand son tiroir
dont le contenu m’amusa :
Préservatifs chocolatés
qui embaumaient sous la chaleur.

Eh bien la légende qui prétend
qu’elle paralyse ses amants
Est infondée car au contraire
nos amours furent des plus heureuses.
Nulle toxine sécrétant
un poison concomitamment
Sauf le nectar que j’ai pu traire
de sa poitrine généreuse.

Illustration de Daniela Uhlig sur https://poramoralarte-exposito.blogspot.com/2016/10/daniela-uhlig_18.html?m=0&hl=es_419

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