

Dès l’heure du soleil levant jusqu’à ce que l’astre se couche,
Selon les phases qui m’incombent, la vie me paraît naturelle.
Me lever quand souffle le vent, boire quand la pluie vient à ma bouche,
Faire l’amour quand la nuit tombe avec une femme surnaturelle.
Par nos cinq sens, nous percevons l’espace, la matière et ses propriétés mais pas le temps. Pas la moindre petite horloge dans le cerveau malgré le battement régulier du cœur et le souffle de la respiration ; sinon l’observation du soleil et de la lune pour compter les jours, les mois, les saisons et les années.
Voilà la véritable différence entre les hommes et les femmes ; tandis que les hommes ont perdu leur horloge interne, les femmes l’ont conservée.
Et moi, depuis le changement d’heure, je me lève une heure plus tôt, déjeune à onze heures et dîne à 18 heures ; mon subconscient est resté à l’heure d’été.
Tableaux de Catrin Welz-Stein.
Laisser un commentaire