


Dès la première étape humaine, le temps semble une ligne droite
Qui fuit inexorablement de l’aube jusqu’au crépuscule.
Au fil des jours et des semaines, la vision reste maladroite,
Pire, incommensurablement, l’existence paraît minuscule.
Lorsque la vision s’élargit, la surface étend sa frontière,
L’environnement se dessine aux quatre coins de sa prison.
L’homme et la femme en léthargie commencent pour leurs vies entières
À développer leurs racines jusqu’aux confins de l’horizon.
À la troisième dimension, l’environnement se recourbe,
Le territoire devient sphère et l’on se rend à l’évidence.
Il faut changer ses conventions sans mentir, sans paraître fourbe,
Mais accepter la planisphère, obéir à sa transcendance.
Illustrations de Shaun Tan.
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