



L’As de Trèfle, il faut le savoir,	est l’hôte qui sait recevoir
La suite du Deux jusqu’au Dix	et les figures qui se gaudissent
Dans son palais encourageant	ses propres blanchiments d’argent ;
L’As de trèfle, il faut l’avouer,	est une canaille enjouée.
L’As de Cœur se montre vainqueur	en épousant le Deux de Cœur ;
Ensemble ils procréeront le Trois	jusqu’au Dix, Valet, Dame et Roi.
Deux As de Cœur, cela arrive	mais la famille à la dérive
Provoquera des cas sociaux	soumis à des juges impartiaux.
L’As de Carreau, planque ses sous,	de façon sens dessus dessous ;
Du Deux au Dix, en fin de mois,	toute la famille est en émoi
Mais il s’en va crier famine	auprès des Figures qui ruminent 
Et l’expédient à la bataille	se faire tuer vaille que vaille.
L’As de Pique monte la garde,	armé d’une grande hallebarde
Pour défendre un château de cartes	comme décrit sur la pancarte
Qui montre un bien immobilier	où tous seront domiciliés,
Du Deux au Dix, au rez-de-chaussée	et les Figures sont exhaussées.
Jeu de cartes érotique « Le Florentin » de Paul-Émile Bécat, 1955.

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