Fenêtres sur mer

L’uniformité matinale rassure mon retour à la vie
Lorsque j’entends les mêmes signes inscrits dans le cri des oiseaux.
Et cette horloge machinale de l’aurore sur le parvis
Sort le soleil de la consigne selon l’horaire des fuseaux.

Vers midi, le soleil s’énerve à enflammer d’amour doré
Tout ce qui vit sur la planète, uni au même méridien.
Je reste là sur la réserve de mon secrétaire mordoré
À écrire une chansonnette qui rythme avec mon quotidien.

Quand enfin s’en vont les lumières que le crépuscule assombrit,
Je guette celle d’une amourette dont je rêverai cette nuit.
Je reste jusqu’à la dernière puis je regagne mon abri
Où j’m’entendrai conter fleurette à celle qui m’ rejoint à minuit.

Tableaux de Michiel Schrijver sur https:www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com201512Michiel-Schrijver.html#more .

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