Et volent les cerveaux lents

Et vogue la galère quand tout va à vau-l’eau ;
Et volent dans le vent bien haut, les cerveaux lents ;
Et roulent sur la Terre, les fêlés du vélo ;
Et brûlent les vivants après soixante-cinq ans.

Je plane entre deux âges et ne tient qu’à un fil
Mais c’est sans conséquences, j’ai la mort en surplus.
Et tout le paysage en cette fin avril
Ressemble à des vacances qui n’en finissent plus.

Tableau de Fred Calleri sur http:www.howardmandville.comfred-calleri.html

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *