


Fi des villages qui se ressemblent et des cités conventionnelles !
Vivent les ruelles étroites et les quartiers bariolés !
J’aime les lieux où se rassemblent les gens pluridimensionnelles
J’aime les maisons maladroites aux escaliers dégringolés.
J’aime les histoires sans fin des querelles entre voisins
Un jour, ça va puis, on se fâche ; on s’aime, on se réconcilie.
Parfois, on arrive aux confins d’une bagarre entre cousins,
Et ça continue sans relâche au nom de la xénophilie.
Demain, on voudrait tout changer, uniformiser les maisons
Construire un monde sans douleur et refouler les indigènes.
Moi, je préfère mélanger – peut-être à tort ou à raison –
Les goûts de toutes les couleurs dans des villes hétérogènes.
Tableaux de Vladimir Kolbasov.
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