


Chaque fois qu’une année se forme, s’ajoute une aura de lumière ;
Au corps se rajoute une branche, le cœur grandit et puis mûrit.
Le paysage se déforme d’une manière coutumière
Comme une petite avalanche de jours dont le temps se nourrit.
Le seuil est très imperceptible mais, une fois qu’il est passé,
Le monde se métamorphose car désormais tout a changé.
Tout ce qu’hier était possible devient aujourd’hui dépassé
Alors je passe à autre chose car je dois bien m’en arranger.
Cette force de l’habitude masque ce qui est important
Et lorsqu’une personne manque, l’oubli l’emporte en triomphant.
Et plus je monte en altitude, plus je trouve réconfortant
De souscrire un compte à la banque des bonheurs de mon cœur d’enfant.
Tableaux d’Anita Burnas.
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