Les fées de mars

Pour peu que le bonheur existe, il est fréquent de le trouver
En observant juste la fleur qui au matin s’épanouit.
Et si le miracle persiste, dans les campagnes éprouvées,
Ce sont les jeunes fées en pleurs dont le chagrin s’évanouit.

Ainsi la nature s’éveille par cette présence invisible
À grands cris d’ « Abracadabras », et formules « Hocus Pocus » !
Et les doigts de fées font merveille auprès de la terre paisible
Qui voit renaître à tour de bras perce-neige, bulbes et crocus.

Je les vois par leurs émissaires qui m’accueillent dans les forêts,
Soit déguisés en écureuils, soit confondus dans le décor.
Ils vérifient, si nécessaire, que tous les bois soient décorés
De couleurs vives et « tape-à-l’œil » afin d’atteindre leur record !

Tableaux de Molly Harrison.

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