Échecs à la vie, mat à la mort

Sur l’échiquier de mon enfance, jouaient les bons et les méchants.
Mon père régnait en roi des bons, ma mère en nettoyait l’arène.
Mes frères prenaient ma défense quand je rentrais en pleurnichant
Et je gagnais quelques bonbons chez ma grand-mère et ma marraine.

L’échiquier du monde d’adultes devient un peu plus compliqué ;
Il y a les pauvres, il y a les riches, il y a l’argent, il y a la guerre.
Tantôt la chance me catapulte en haut puis, tout m’est confisqué,
Sauf si j’utilise la triche en dépit de l’instinct grégaire.

Mais le jeu reprend sa valeur quand la vie affronte la mort.
Les pions iraient au paradis mais les reines iraient en enfer.
Entre tous ces tours de malheurs, j’avoue n’avoir aucun remords ;
Je n’en fais pas une maladie car, dans la vie, faut pas s’en faire.

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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