L’antirouille

L’antirouille

Pour que jamais ne rouillent tous mes baisers mouillés,
Je dois recommencer dès que j’ai terminé.
Si c’était à refaire, je mettrais plus de fer
À souder nos deux corps et battre des records.

Si sur ta peau je mouille quelques larmes rouillées,
Elles sont romancées de prose carminée.
Et mes mots recouverts entre ces quelques vers
Consigneront l’accord pour t’aimer plus encore.

Tableau de Andrei Protsouk.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *