
Terre ferme, tu es ma mère ; feu du ciel, tu es mon sang,
Au-delà des horizons, au-delà des océans.
La vie peut paraître amère à celui qui n’y consent
Et sembler une prison ou retourner au néant.
Mais il y a un cœur qui bat dans le sol et les semences ;
Le blé se dore au soleil sans demander la raison.
Les animaux ici-bas trouvent eux-mêmes leur pitance
Et puis retombent en sommeil pendant la morte saison.
Tableau de Elke Trittel.
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