Nés de la terre et du feu

Rien ne se perd, rien ne se crée et rien n’existe sur la Terre
Qui ne soit né et de sa mère et du lien ininterrompu
De cette dimension sacrée, source de vie alimentaire,
Collier d’existences éphémères qui ne sera jamais rompu.

Jamais rompu ? Je vous l’accorde, rien ne le garantit vraiment.
Est-ce que le feu s’éteindra à la fin de l’éternité ?
L’espace tirera-t-il la corde du temps sans casser son gréement ?
Est-ce qu’un jour l’âme détiendra la connaissance illimitée ?

Sans doute le feu de la foi, dont l’amour nourrit notre cœur,
Représente l’espoir nécessaire instinctif à tout être humain
Et aux animaux toutefois, même si c’est à contrecœur
Que je les mange, soyons sincère, tout en poursuivant mon chemin.

Tableau de Vladimir Golub.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *