
Que n’ai-je mille bras pour t’y serrer très fort !
Ô ma Vénus tronquée, où sont passés tes bras ?
Les as-tu sacrifiés après autant d’efforts
Que ton cœur a versés sous les coups du cobra ?
Mais je peux te guérir et t’offrir le miracle
Qui te rendra tes bras et tes mains qui caressent.
Nous allons demander d’abaisser les obstacles
Pour y faire apparaître la foi enchanteresse.
Je les vois maintenant qui sortent du néant.
Ils sont beaux et seyants et tu es couronnée !
Ils sont l’émanation d’un amour bienveillant
Que tu donnes aux amis qui t’ont chaperonnée.
Il te manquait les bras, je t’ai donné ma foi.
Il me manquait l’amour, tu m’as donné ton cœur.
La magnanimité nous permet toutefois
De recréer l’écho de l’élan créateur.
Aujourd’hui tu me combles de mille caresses.
Tu m’étreins de ces bras que tu as su créer.
Tu sais bien cajoler et avec allégresse !
Je n’y résiste pas et j’y suis agréé.
Tableau de Fabienne Barbier
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