Vagues de Pleine Lune

Vagues de Pleine Lune

Les nuits de pleine Lune lors des grandes marées,
Les êtres allégoriques viennent se retrouver,
Venant des profondeurs dans les flots chamarrés,
Entre mer et éther, l’élément approuvé.

Les sirènes se dorent sous la clarté lunaire.
Tous les hommes-poissons coulent les mécaniques.
Des galères fantômes, plongent des légionnaires,
Éternels estivants du monde océanique.

Tous les corps se déforment sous la Lune d’argent,
Tous les vivants sont morts et les morts sont vivants,
Dans la lumière étrange je les vois émergeant
Parmi les naufragés et quelques survivants.

Les écluses du ciel sont aussi grand-ouvertes.
Des nuages d’ébènes, je les ai vus descendre,
Ces oiseaux des ténèbres aux ailes recouvertes
Et le Phénix d’argent ressuscité des cendres.

Ils se quittent à l’aube pour la prochaine Lune.
Les êtres de lunaire rejoignent Jupiter.
Les sirènes en chantant retournent vers Neptune.
Et reviendront bientôt, m’a dit le sapiteur…

Tableau de Fabienne Barbier

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