Le tournesol phare

Le tournesol phare

Cette musique sourde d’une oreille muette
Prolonge la clameur d’un concert de lumière.
Trompette du Soleil, scintillante allumette,
J’écoute la clarté de ta flamme première.

Pour qui d’autre que moi dardes-tu de tes phares
Les feux de tes miroirs constamment dirigés,
Qui fait virevolter l’éclat de la fanfare
Qui rend mon cœur ouvert et mon âme érigée ?

Dans la vallée de l’ombre je me laisse guider
Par ta boussole d’or et tes faisceaux cuivrés.
Je n’ai pas la raison, juste une vague idée,
De ma quête actuelle, mais je suis délivré.

Quand le manteau de nuit rend mon corps larmoyant,
Les vestales couchées m’en renvoyant la flamme,
Je me réchauffe auprès de leur cœur rougeoyant,
J’en deviens le gardien et j’en suis l’oriflamme !

Tableau de Fabienne Barbier

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