
De mon pas assuré dans la forêt humide,
Sur les terrains suintants colorés de troncs verts,
J’entendis susurrer comme une voix plaintive :
« Vivement le printemps ! », se gémissait l’hiver.
Il était assis là, d’un air mélancolique.
Quand il me vit venir et me dit illico :
« Ah Monsieur me voilà bien triste et nostalgique,
J’adore un souvenir ; j’aime un coquelicot. »
« Ce n’est pas de ma faute si je règne en froidure !
C’est ce sot mouvement du système solaire !
Même au bord de la côte aux douces températures
Les fleurs frileusement trouvent le climat polaire ! »
« Allez aux antipodes ! » Rétorquai-je en échange.
« Nous y sommes en été et toute à notre guise ! »
La suite de l’épisode peut vous paraître étrange
Mais il fut hébété et me fit une bise.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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