
La voilà qui me dévoile ses intimes intentions.
« Je voudrais aller au bal, il me faut un compagnon ! »
Lorsqu’elle ôta tous ses voiles, je me dis, sans prétention,
Que ce serait plus normal que nous nous rhabillions.
« Vois-tu, mon plus beau costume, c’est ma mère qui l’a fait !
Mes ornements sont mes seins, et mes bijoux mon sourire !
La nature est opportune et notre corps est parfait !
Faut-il te faire un dessin ? Allons, ne me fais pas rire ! »
C’était un bal démasqué où personne ne cachait
Ni son phallus pour les hommes, ni sa vulve pour les femmes.
Au début estomaqué, j’en pris vite mon cachet,
Ça me mettait même un baume, il n’y avait rien d’infâme.
Je ne sais ce qui s’ensuit dans ce rêve de chimère,
Car la belle me séduit et m’emmène dans sa chambre…
Après des couloirs sans suite, dans une course éphémère,
Nous parvînmes dans un réduit, j’en tremblais de tous mes membres.
Au matin, quand je m’éveille, je suis tout nu dans mon lit.
Le chat crûment me mordille les pieds sortant de la couette.
Et ma femme s’émerveille d’avoir connu l’homélie
Du sexe dans sa bastille et me dit « Que c’était chouette ! »
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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