
J’étais cancre en astrologie et je confondais les planètes,
Les douze signes et les maisons, l’ascendant au milieu du ciel
Qui ne paraissait pas logique face à une Lune pas nette
Qui masquait plus que de raison un soleil bien superficiel.
La muse de l’écartométrie finalement m’a dévoilé
Tout le mécanisme secret et m’a levé les paradoxes
Entre la trigonométrie et le firmament étoilé
Qui indique le lien sacré avec les lunes de l’équinoxe.
Les équinoxes et les solstices, l’apogée et le périgée
Et tout ce que cela implique au cœur de notre biorythme,
D’un doigt posé sur l’interstice des pans du rideau érigé
Par une science qui complique nos vies avec ses logarithmes.
Mais quand la nuit ouvre ses portes aux astres fous de liberté,
Ils dansent sur l’onde infinie où le mystère se renouvelle.
Et dans l’éclat qu’ils nous apportent, mes sens alors sont alertés
Par le chant de leur symphonie pour une orbite intemporelle.
Tableau d’Andrzej Malinowski.
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