Quand l’inspiration ne vient pas, tous mes conduits sont grand ouverts
Pour permettre au canal du cœur d’irriguer l’imagination.
Je me prépare un bon repas, je dresse la table et le couvert
Je cherche, le gosier mastiqueur, le goût de la fascination.
Souvent le goût de l’héroïne surgit brusquement dans la bouche ;
Elle me raconte l’histoire salée d’une sorcière de Bohème
Vêtue d’une robe en fibroïne aux fils de soie, elle débouche
Ma bonde d’où viennent exhaler tous les arômes d’un poème.
Photo de Haris Nukem.
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