L’île au héron, à ma fenêtre, possède plusieurs patronymes
Quand les grandes crues la recouvrent, elle devient l’île sous-marine ;
Quand la sécheresse se fait connaître, elle devient presqu’île unanime ;
En temps normal, elle se découvre gîte aux hérons qui l’entérinent.
L’île au héron, d’humeur changeante, reste fidèle à ses oiseaux.
Canards et toutes leurs familles, poules d’eau, corbeaux et hirondelles
Trouvent sa retraite arrangeante et nourriture dans les roseaux ;
D’autres insectes y fourmillent et sont chassés à tire-d’aile.
Tableau de Robert E. McGinnis.
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