
La bicyclette au printemps sur les chemins de traverse,
À travers champs réveillés de plusieurs mois de sommeil,
Sous le feuillage suintant des arbres après une averse
Et les vêtements mouillés qui vont sécher au soleil.
Se retrouver loin du monde, ôter sa robe trempée
Profiter de la lumière comme d’un bain de jouvence,
Laisser l’âme vagabonde, laisser l’esprit détrempé
Et jouir de la première sortie en sa connivence.
Tableau d’Igor Goncharov.
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