
Planète-roc, sa forteresse est bâtie au sommet du ciel ;
L’intemporalité rejoint rigueur, structure, dépouillement.
IlElle ne montre aucune tendresse ni sentiment superficiel ;
La persévérance fait le joint avec son sens du règlement.
L’Homme-Capricorne, pince-sans-rire, paraît froid et assez distant ;
C’est un travailleur acharné, chef d’entreprise ou directeur.
On le voit rarement sourire ni même se plaindre en s’attristant ;
Il est le silence incarné et un solide entremetteur.
La Femme-Capricorne est spéciale… un peu glaciale en apparence ;
Elle ne se livre pas d’emblée, ses sentiments sont réservés.
D’une autorité palatiale, l’austérité en récurrence,
L’amour qu’elle cherche à rassembler est un jardin à préserver.

Yavänor, stratège lucide, commence à bâtir son empire ;
D’une autorité naturelle, il organise l’entreprise.
Son but ? Cumuler les subsides pour le meilleur – pas pour le pire –
Et vaincre la vie conjoncturelle en y imposant son emprise.
Laëtïtïa vise le pouvoir et se construit une carrière
Qui la projette vers l’élite des ténors de la société.
Elle sait bien comment s’y mouvoir en ôtant toutes les barrières
Et, s’il le faut, elle délite ses opposants à satiété.

Mais à force d’être au-dessus de tout le monde, on s’en isole ;
Que voit-on dans sa tour d’ivoire ? L’argent ne fait pas le bonheur !
Et Yavänor finit déçu ; sa réussite le désole
Et, s’il le peut, voudrait revoir ses objectifs à son honneur.
Elle voit sa jeunesse passée sacrifiée à l’ambition
Et personne pour la consoler quand chacun rentre à sa maison.
Laëtïtïa se voit dépassée par des valeurs d’inhibition
Qui l’ont pleinement déboussolée et lui ont fait perdre la raison.
Illustrations de Gemini, Letaxä et Ledal.
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