Le foyer du Cancer

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Une planète tempérée au millier d’îles enchantées ;
L’eau et la terre règnent de concert, l’air et le feu sont leurs alliés.
Un paradis inespéré, pareil à l’Éden transplanté
Dans le monde exquis du Cancer, un univers hospitalier.

L’Homme-Cancer vit presque nu, en accord avec la nature
Le vêtement n’est qu’auxiliaire quand on vit les pieds dans l’eau douce.
Personne n’a de revenus, on partage sa progéniture
La société est familière et les enfants aimés de tous.

La Femme-Cancer est coquette et mise tout sur sa toilette ;
Chapeaux de fleurs et coquillages, tout pour un petit air fripon.
Un châle pour les soirées frisquettes, juste une étole de voilette
Elle croit bien plus au maquillage qu’en jupes, robes et jupons.

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Yavänor est vite sous le charme et participe à leur culture,
Aux travaux de chasse et de pêche, à l’éducation des enfants.
Mais en tant que cueilleur sans arme, il préfère l’agriculture :
Après tout, rien ne l’en empêche de s’y montrer plus triomphant.

Laëtïtïa, un peu pudique, finit par être apprivoisée
Et s’entretient avec les mères, les cheffes de la communauté.
Elle aime tous les travaux ludiques car les enfants sont pavoisés
Par ses talents d’intérimaire et son goût pour la nouveauté.

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Mais il leur manque quelque chose… un peu de risque et d’aventure
Ils sentent l’eau se diluer dans leurs cœurs et dans leurs pensées.
Ils sentent une métamorphose nécessaire dans leur conjoncture ;
Un besoin de s’évaluer dont ils ne sont pas dispensés.

Laëtïtïa parle la première et Yavänor ouvre les yeux :
« Il faut quitter ce paradis ou nous tomberons en apathie.
Et moi, j’ai besoin de lumière et d’un avenir ambitieux ! »
Et tous les deux, ragaillardis, s’ouvrir à d’autres appétits.

Illustrations de Gemini, Letaxä et Ledal.

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