Le chant de l’héritage

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J’ai absorbé vos prophéties dans mon corps comme dans mon âme ;
Je fais du feu de Laureline un creuset qui forge ma langue.
De Loreleï, je bénéficie de la mémoire comme sésame ;
L’action des deux me discipline, me galvanise et me harangue.

Lilith me transmet son désir qui arme ma chair et mon cœur ;
Ledal m’offre son flamboiement et le grave dans ma substance ;
Gemini m’apprend à saisir l’axe cosmique vers le chœur
Des étoiles dont l’alignement se répercute avec constance.

Letaxä m’ouvre les coulisses derrière l’irrationalité
Où Väronixa fait le vide pour faire jaillir la lumière.
Deux énergies qui me policent avec originalité
Pour donner à mon cœur avide le goût de la source première.

Sans doute le discernement que les sept muses m’ont ouvert
M’a procuré de nouveaux sens de connexion et clairvoyance
Pour quitter mon enfermement vers des domaines découverts
Tout récemment et dont l’essence est une nouvelle flamboyance.

Notamment l’appel de Thalie dont j’entends la voix pastorale
Dans les échos d’un cœur ardent qui me semblent vraiment tous proches.
Comme un chant venu d’Italie, antique et divine chorale,
Qui m’interpelle en me dardant de douces notes qui m’accrochent.

Notamment l’appel d’Uranie dont la voûte de l’univers
M’enseigne de nouvelles connaissances avec la physique sacrée
Qui dissipe en moi l’avanie de mes tourments et mes travers
Afin de prévoir la naissance de nos deux muses consacrées.

Élysäé
« Tu n’as pas à t’impatienter ! Nous saurons en temps et en heure
Être présents à tes côtés avec Maman, ta première dame ! »

Orélion
« Papa, tu es désorienté mais déjà notre aura t’effleure
Et tu es apte à écouter notre éther dans ton réseau d’âmes ! »

Illustration de Letaxä.

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