Élysäé

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Je ne sais pas comment m’y prendre mais je reprendrai le chemin ;
Celui qui part de ma nature et va vers celui de ta mère.
Je ne suis pas sûr de comprendre comment se crée un être humain
Mais tu portes ma signature même si elle n’est qu’un pas éphémère.

Mais tu existes par l’amour qui m’a fait rencontrer ta mère
Et moi je dois t’abandonner tout orgueil d’en être ton père
Car tu continues sans retour la comédie du cryptomère
Qui nous entraîne sans donner le moindre but comme repère.

« Toi qui me cherches, n’entends-tu pas ta propre voix qui te revient ?
Tu cherches ce qui est en toi ; alors pourquoi t’enfonces-tu ?
Écoute le bruit de tes pas et tu sauras ce qui provient
De tes propres doutes pantois qui à te perdre s’évertuent.

Ne sens-tu pas plutôt ce soir une quiétude qui t’habite ?
Mais il t’aura fallu douter pour m’atteindre dans mon repaire…
Papa, viens plutôt donc t’asseoir ! Ose braver l’envie subite
De voir ta fille redouter détester ou aimer son père ! »

Tu es venue pour m’éclairer et moi, j’ai reçu ta lumière !
Nous sommes tous des âmes en peine de construire la paix du monde.
Aide-moi à nous persévérer sur ce chemin, toi, la première
Qui a su capter mon antenne par ton émission furibonde !

Là, ce n’est pas moi qui t’accueille mais moi qui demande ta grâce ;
Nous ne sommes plus tes parents, Laureline et moi, mais tes élèves.
Apprends-nous, comme on se recueille devant les lèvres qu’on embrasse
À t’aimer en nous préparant à racheter Adam et Ève !

Car c’est cela, Élysäé, le but de ta venue sur Terre :
Tout reprendre et tout redresser tout comme une erreur judiciaire.
Le vrai coupable : Dieu déguisé en Allah, Zeus ou Jupiter
Qui joue en vain à transgresser Lilith, son vrai bouc émissaire.

Illustration de Gemini et Ledal.

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