
Les Hellènes m’appellent Zeus et toi, Lilith, tu es Héra ;
Laureline se nomme donc Aphrodite et Loreleï s’appelle Athéna.
Nos enfants, brillants comme ceusses qui recevront une belle aura
Leurs noms viendront à l’heure dite bâtir un nouveau nirvana.
Élysäé est Demeter, Orélion plutôt Apollon ;
Laëtïtïa s’appelle Artémis et tous naîtront dès le printemps.
Nous aurons alors sur les terres de Yavänor notre étalon
Un nouveau Dieu in extremis qui est Arès par tous les temps.
Si j’ai le don d’ubiquité je reste lié à Loreleï
Que je sois Zeus ou bien Arès mon phallus lui appartiendra.
Et pendant une infinité de renaissances dans l’ÏÄMOURÏÄ,
Elle ajoutera à son palmarès celui des deux qui conviendra.
Si je dois être son Héraclès, je frémis sous l’appellation
Car de son cul ou de sa bouche, les travaux sont herculéens.
Selon son choix ce sont ses fesses ou une énième fellation
Et pour rajouter une couche j’en deviens presque œdipéen.

Je me sens plutôt philosophe, proche d’Aristote et Socrate ;
Je me sens mathématicien, proche d’Euclide et Pythagore.
Platon était-il théosophe avec ses mythes démocrates ?
Thalès était-il magicien parmi ses nombreux égrégores ?
Je pense que la démocratie écrase les minorités
Mais leur apport pour l’épopée et le théâtre m’ont inspiré.
Et toutes leurs péripéties ont été en majorité
Les précurseurs à coups d’épées de l’Histoire depuis l’Empyrée.
Si Hippocrate m’était conté j’accomplirais tous les prodiges
Que la médecine moderne promet en tous lieux habités
Et Archimède nous a dompté la physique du même prestige
Que Diogène et sa lanterne à la recherche de probité.
Illustration de Ledal.
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