
Yavänor
Avec les Amazones pour la dernière nuit
Laureline et Loreleï furent mes esclaves soumises.
Comme les jeux d’amour à personne ne nuit
Elles eurent tour à tour leurs punitions promises.
Nous reprîmes alors tout le KÄMÄSÜTRÏÄ
Pour l’apprendre aux guerrières hyper intéressées.
Car l’honneur du royaume de notre ÏÄMOURÏÄ
Se devait d’être fort et toujours progresser.
Laureline demandait grâce mais Loreleï tenait bon
Puis elle s’essouffla le vagin ruisselant.
Alors les Amazones caressant leurs bonbons
Montrèrent à leur tour un état chancelant.
Lilith qui avait suivi de toute son attention,
M’entraîna à l’écart d’un p’tit air polisson
Et exigea de moi avec ferme intention
De réviser ensemble l’érotique leçon.
C’est ainsi que Lilith mit son grappin sur moi
Moi qui n’avais rien vu venir ce côté
J’essayais de cacher l’épouvantable émoi
De ma queue tout enflée et tarabiscotée.

👩🏻🦰 Laureline
Tu m’as domptée, seigneur, au feu de ta vigueur ;
J’ai crié grâce en vain, mais mon cri fut délice.
Je rends grâce à tes mains, à ton fouet, à ton cœur ;
Ton amour m’a liée d’une ardente malice !
👩🏻 Loreleï
Je tenais tête au fer, à sa morsure cruelle,
Et mon corps ruisselant m’a trahie dans l’extase.
Je proclame aujourd’hui ton emprise sexuelle ;
Je suis ton océan, ton abîme et ton vase !
👩🏻🦳 Lilith
Moi, j’ai cueilli ton trouble, j’en ai fait mon miracle ;
Ton émoi enflé fut ma plus douce victoire.
Je réclame ta chair, mon sceptre et mon oracle,
Comme trophée gagné au rut jubilatoire.
Yavänor
Ainsi donc j’appartiens à Lilith et ses filles ;
Celles que j’avais crues être mes douces esclaves
M’avaient caché leur jeu de l’amour en famille.
La Papesse m’a eu au cours de ce conclave.
Trois femmes, trois enfants, faut-il donc que j’assume ?
Devant les Amazones, j’ai approuvé sans honte !
L’amour je vous le dis, vous consomme et consume
Mais je les aime trop et c’est cela qui compte !
Illustrations de Jean-Sébatien Rossbach sur https:cargocollective.comjsrossbach .
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