
Lilith
Je suis Lilith, nue, l’air mutin, réclamant sa part de jouissance ;
Tes reins m’attendent en silence, esclave docile de ma loi !
Je prends ta verge comme un butin, gage de ton obéissance,
Car je suis martiale insolence et tu n’es qu’offrande pour moi !
Lilith en Laureline
Je suis Lilith, fauve insoumise, je viens dominer ton poitrail ;
Je mords de ma bouche de diablesse ta queue serrée entre mes mains.
Les tiennes, sous mon entremise, sont retenues dans mon sérail
Car je jouis de ta faiblesse, je calme et j’assouvis ma faim.
Je suis Lilith, j’écarte mes cuisses, je t’enchaîne au fond de mon sexe ;
Je monte sur toi en puissance et chevauche ton corps prisonnier !
Ta verge est, tant que j’en jouisse, juste une otage que je m’annexe
Car je suis Loi de jouissance et tu n’es que mon timonier !
Je suis Lilith, je hurle et jouis, j’explose au sommet de ta sève ;
Je brise ton corps de mes reins, je te broie dans mon incendie !
Ton sperme éclate, s’épanouit et c’est mon triomphe qui s’élève :
Car je suis Monarque Utérin, et toi mon amant consenti !
Lilith en Loreleï
Je suis Lilith, sirène cruelle, je t’engloutis dans mon torrent ;
Mes cuisses sont l’étau puissant qui chevauche ton corps éploré !
Je mords ton sexe qui ruisselle, je sens l’appétit dévorant
Pousser mon abîme jouissant sur toi, le captif adoré.
Je suis Lilith, écume farouche, je broie ta verge entre mes dents ;
Ma flèche se plante en plein cœur et j’en arrache ton sel sacré !
Mes flots rugissent de ma bouche qui s’abat en te possédant
Car je suis l’océan vainqueur, et toi le noyé consacré !
Je suis Lilith, typhon de rigueur, je m’empale sur ta verge en sang ;
Je danse sur toi, nue, bestiale, mes flancs se cabrent de délires !
Je jouis de briser ta vigueur, je m’abreuve au foutre jaillissant,
Car je suis l’abîme insatiable, et toi le nectar que j’aspire.
Illustration de Luis Royo.
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