II La Papesse

Loreleï

II	La Papesse

Le féminin sacré invoque une arbre de vie infini
Relié de ses branches filles à toutes ses racines mère.
Un lien puissant sans équivoque contraire à la misogynie
Accrue chez les mâles pupilles qui ont perdu l’instinct primaire.

Mais parfois, il faut revenir à ses racines d’origine
Même si La Femme effarouche le puceau inexpérimenté
Qui ne voit que son avenir dans sa relation androgyne
Tandis qu’Elle, l’attache à sa souche et ses naissances incrémentées.

La révélation progressive ne se dévoile que lentement
À celui qui veut la comprendre et qui voudrait s’y rattacher
Par une flamme non possessive et demande le consentement
À celle qui va lui apprendre l’amour par ses faces cachées.

Gaïa, elle-même, la gardienne de la sagesse de la Terre,
Par le cycle de l’eau, évoque la vie secrète conditionnelle
Et, par ses phases circadienne, le jour la nuit complémentaires,
Montre une présence qui provoque cette énergie additionnelle.

Pourtant les signes ne mentent pas ; l’humanité est en danger
Face à ses nouveaux paradigmes ; l’économie et la science
Qui nous détournent du vrai combat qui cependant reste inchangé :
Cesser de bâtir des énigmes entre les deux sexes en conscience.

Laureline est plutôt silencieuse mais d’une écoute très profonde
Et sa connaissance intuitive avec ces secrets partagés.
Réservée mais consciencieuse de peur que je ne me morfonde,
Elle sait se montrer sensitive d’un amour fort avantagé.

Loreleï est plutôt combative et d’une force imperturbable
Mais aussi d’une capacité à éduquer qui se soumet.
Puissance représentative de sa nature véritable,
D’une grande efficacité quant à ses fonctions assumées.

Tableau de Maryvon Riboulet

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