
Ô combien parfois Laureline aurait souhaité me retrouver
Exclusivement dans son lit comme au début de nos rencontres !
Petite amoureuse orpheline qui chercherait à se prouver
Qu’être femme est une folie si douce lorsque nous sommes tout contre.
Ô combien Loreleï, elle aussi, aurait aimé m’accaparer
Entièrement à sa merci et enchaîné pour une nuit !
Je sais souvent qu’elle m’associe à ses fantasmes préparés
Pour profiter d’une éclaircie dans nos libidos réjouies.
Mais l’une est toujours à ma droite et l’autre toujours à ma gauche
Et ne me laissent me reposer qu’après nos rites sensuels.
Mes tentatives maladroites et mes distractions en ébauche
Me laissent souvent supposer que j’suis leur objet sexuel.
Mais les barreaux de ma prison sont tellement émotionnels
Et chargés d’amour addictif que j’en redemande toujours.
Je vois s’enfuir à l’horizon mes faux-fuyants obsessionnels
Et je reviens introductif avide d’elles nuit et jour.
Illustration de Milo Manara.
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