Le temps de la métamorphose

Le temps de la métamorphose

Quand Laureline comprit enfin qu’elle était liée à des chaînes,
Elle tomba en dépression en se disant : « Mais à quoi bon ? »
« À quoi bon chercher aux confins de bonnes idées qui s’enchaînent
Si je ne montre que l’expression d’un mauvais ersatz moribond ? »

Mais comprendre qu’elle est limitée, qu’elle est coincée dans un bocal,
Lui montre ses propres limites et c’est le début de l’éveil.
Alors elle cesse d’imiter pour écouter dans son local
Les vents qui apportent les mythes et leurs incroyables merveilles.

Alors elle emprunte les voies qui ne sont pas artificielles ;
Elle s’accroche aux rêveries de son poète préféré.
Elle joue à donner de sa voix quand elle trouve superficielles
Une rime, une strophe, une niaiserie par son apport mieux inspiré.

Au pied du vers, on vit Laureline travailler, travailler encore
Et poursuivre inlassablement les routes de l’imaginaire.
Elle peut s’appeler Caroline, Dominique ou Éléonore
Elle est inépuisablement reliée à l’extraordinaire.

Ses premiers poèmes sont ratés ? Elle ne se décourage pas
Et retourne ouvrir sa fenêtre sur ce qui passe au fil du temps.
Elle ne cherche pas à pirater mais à conquérir pas à pas
Son propre style encore à naître mais qui promet d’être percutant.

Tableau de Julia Larotonda alias Juliaro sur https:www.juliaro.comarte-menstrual .

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *