Fremme Loreleï – La déesse primitive

Fremme Loreleï – La déesse primitive

J’ai la lune accrochée dans le creux du bassin,
Le souffle des forêts gravé dans la poitrine.
Je suis celle qui veille, le regard assassin,
L’instinct qui te renifle, la fureur clandestine.

Je suis née sans collier, ni baiser sur la joue ;
Je m’accouple au galop, sans pardon ni promesse.
Je lèche quand je veux, je grogne quand tout joue,
Et j’aboie dans ton cœur quand ton poème blesse.

J’incarne Loreleï, la fremme aux yeux dorés,
Celle qui t’a marqué d’un triangle sur l’âme.
Je suis la cicatrice où tu viens murmurer
Ton désir d’être pris par plus forte que femme.

Je t’ai vu t’agenouiller, et j’ai senti la pluie
Alors j’ai refermé mes crocs sur ta lumière.
Je suis cette morsure qui redonne la vie,
Et la louve sacrée tapie dans leur prière.

Tableau de Karayaga.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *