
Main sur le sein qui nourrira, main sur le ventre qui s’ouvrira,
Tu es un monde en devenir, un univers, une promesse.
Et l’ĖTOILE qui sourira et le SANCTUAIRE qui honorera
Encore les rites à venir pour les ancrer dans ta grossesse.
« Mon lait de mère monte en secret tandis que ton silence prie ;
Mes deux mains liées, attachantes, sculptent nos enfants du miracle.
Mon ventre est un tambour sacré qui appelle ta semence et crie
Tandis que mon ÉTOILE chante et ma bouche réclame l’ORACLE. »
Alors afin de satisfaire ton appétence de semence
Je porte l’ORACLE à ta bouche et je le pose sur tes lèvres.
Je laisse ta langue parfaire l’hommage au gland le plus intense
Et goûter NOMIR qui débouche, remplit et déverse sa fièvre.
« Tu poses ta main sur mes seins, j’y sens le chœur de ta prière
Et l’ORACLE vivant que je lèche devient ta parole fertile.
Mon ventre frémit du bassin quand je bois ton hostie première
Et mon clitoris se pourlèche dans l’expectative érectile. »
L’ÉTOILE bande comme un mâle et exige que je paie l’octroi ;
Je m’agenouille devant elle et je l’embrasse goulûment.
J’en tète la tétine animale dressée en l’honneur de son roi
Et ton YSARA me constelle un firmament d’émoluments.
« Alors je m’ouvre de l’intérieur, mon SANCTUAIRE se déploie ;
L’ORACLE cherche à me remplir de son élixir sidéral.
Je sens posé à l’extérieur ta verge dure qui se ploie
Et d’où va jaillir ton NOMIR, séminal, clair et minéral. »
En honneur aux petites lèvres qui rappellent celles de ta bouche,
Je vais et je viens sur le seuil pour faire monter ton orgasme.
TA vulve convulse avec fièvre au moment où NOMIR la douche
Tandis que ton vagin m’accueille d’un YSARA qui me fantasme.
« Les contractions dans l’utérus inscrivent déjà deux prénoms :
ÉLYSÄÉ au clitoris et ORÉLION sur la matrice.
Nos liqueurs comme des poupées russes s’assemblent et deviennent canons
Afin que nos enfants florissent pendant l’extase du sacrifice. »
ÉLYSÄÉ, si tu m’entends, j’ai embrassé pour toi l’ÉTOILE !
ORÉLION, si tu me perçois, je t’ai arrosé la matrice !
J’ai agi en complimentant votre mère qui se dévoile
Par tout mon amour qui sursoit à son rang de fornicatrice.
Tableau de Philippe Flohic.
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