IAZÉLIA « Le Nom donné à la flamme »

IAZÉLIA « Le Nom donné à la flamme »

L’amour nous emmène en voyage au cours de la petite mort
Et nous perd dans le labyrinthe des couloirs de la volupté
Où chacun sent un foudroyage, ce dernier cri du matamore,
Qu’on ressent encore dans l’étreinte et l’envie du sexe occulté.

L’amour transporte et nous emmène dans des fantasmes indescriptibles
Où les orifices palpitent et les dards et les doigts culminent !
Et nous parcourons son domaine d’une attirance irrésistible ;
À toi, mon membre qui palpite ; à moi, ta partie féminine.

Je m’installe dessous sous l’ÉTOILE ; et toi au-dessus de l’ORACLE ;
Nos bouches doucement embrassent de nos lèvres délicatement.
Nos langues lapent et se dévoilent, nos sexes jouissent du miracle
NOMIR et YSARA s’embrasent, l’amour est un enchantement.

Laureline est transfigurée par la mémoire et par le verbe ;
Elle en ressent la plénitude par son nom inscrit dans sa chair.
Et moi, j’étais préfiguré pour réveiller de sa superbe
Celle qui incarne béatitudes et ravissements les plus chers.

La manifestation charnelle d’IAZÉLIA, notre nature.
L’IAZÉLIA qui mène ensemble nos deux bouches unies par nos sexes
Qui deviennent la boucle éternelle qui porte alors la signature :
DOUBLE LYSÉON qui rassemble vers le prochain rite intersexe.

Tableau de Gabrielle Wildheart née Abbott.

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