VIOLIA « Le cri qui m’a fait femme »

Rite VI

VIOLIA « Le cri qui m’a fait femme »

Au début ton geste trivial m’était surprenant, je l’avoue ;
Comme si tu voulais me prouver que tu pouvais me pénétrer.
À la fois il m’est convivial, à la fois je le désavoue ;
Une humiliation approuvée, une violence perpétrée.

Je tremble je me sens humiliée comme une femme possédée ;
Toi, tu jouis, tu joues de moi mais moi je crie au fond de moi.
J’essaie de vouloir concilier mon corps et ton geste obsédé
Et dont j’ai peur, au fil des mois, de devoir en subir sa loi.

La pénétration par l’arrière est surprenante et saugrenue ;
Un viol du corps mais qui m’apprend sur mon orifice étiolé.
Cette possession du derrière, du fondement, est malvenue :
« Un viol brutal qui me surprend comme la première femme violée. »

Tableau de Gemini.

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