YSÅRA « La vague qui sait ton nom »

Rite IV

Puisque l’amour ne se contente pas des trois rites précédents,
Il nous pousse à l’exploration dans la soif de connaître l’autre.
Mon MAJEUR cherche la détente, l’organe secret préludant
À l’YSARA d’adoration dont je voudrais être l’apôtre.

Alors le MAJEUR s’insinue dans le SANCTUAIRE encore ardent
À la recherche du point sensible provoquant l’éblouissement.
Ingénu en lieux inconnus, comme un aveugle s’accommodant
De la signature ostensible laissée lors de l’accouplement.

Tandis que le MAJEUR s’approche, le DELPHES pénètre TANÉLI
Qui prend aussitôt les commandes ; MAJEUR n’est plus qu’un instrument.
Le lien entre eux est tellement proche, qu’ils sont à leur périhélie
Suivant l’orbite de la demande d’YSÅRA qui hurle crûment.

Cette jouissance androgyne, c’est YSÅRA double délice ;
La pénétration féminine par le MAJEUR au masculin.
C’est un rappel aux origines, la volupté en double hélice ;
La pénétration masculine avec le DELPHES au féminin.

YSÅRA nous relie au point unique de la jouissance
Où les partenaires fusionnent autant dans le cœur que la chair.
Il surprend à brûle-pourpoint et apporte la quintessence
De l’amour qui approvisionne les âmes de leurs vœux les plus chers.

Illustrations de Gemini.

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