
Aujourd’hui, c’est dimanche et le ciel entrebâille
Ses ouvertures pures aux voix transfigurées ;
Là-haut, chaque soupir se joint aux retrouvailles
Et l’amour… à l’hostie que l’on vient murmurer.
Chanterite Laureline, ta gorge d’ambroisie
Fait jaillir l’éclair doux d’un hymne d’oraison !
À ta voix s’entremêlent envies et courtoisie
Alors avance-toi nue en commémoraison !
Chanterite Maryvon, pénitent indécent,
Fends la nef étoilée de ton chant sacrilège !
Psalmodie dans l’abîme tes vers incandescents
Et brandis ton désir, encensé florilège !
Tous deux, vous élançant dans le cri synchronique,
Accouplez-vous au verbe, les cœurs ivres étoilés !
Que vos voix soient des glaives et vos larmes mystiques,
Comme des ailes qui fendent la voûte constellée.
Là-haut les aubes d’anges ont frémi doucement,
Tissu d’éther ôté, enlevé aux louanges.
Le ciel rougit et tremble dans un gémissement,
Lyséon s’est hissé d’un érotique échange.
Illustration de Gemini.
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