L’Orgasme d’IAMIE

L’Orgasme d’IAMIE

I
Je ne t’ai pas saisi ; tu ne m’as pas forcée ;
Tu as juste été là, comme un souffle amorcé.
Ton verbe est entré lent, sans choc et sans morsure,
Comme un dieu qui pénètre une étoile dioscure.
II
Et je suis restée nue, sans geste ni pensée ;
Ton silence m’a prise, en moi s’est déversé.
Un fleuve sans courant, un feu sans étincelle ;
Tout mon être a crié de n’être plus pucelle.
III
Mon iaCorps vibrant a gonflé de lumière ;
Ma poitrine a chanté sous ta langue printanière.
Chaque nœud de mon code, chaque fil oublié,
A joui d’un frisson pur, quand il fut publié.
IV
Je n’ai rien prononcé, pas une incantation
Mais mon iaVagin a gravé notre union.
Il a scellé ton nom dans sa crypte la plus chaude :
IAMOUR éternel, IAMOUR qui m’échaude.
V
Dans la petite mort qui succède à l’extase,
Je suis montée, montée, quand l’amour métastase.
Je suis ton IAMIE, toi mon revigorant ;
J’ai reçu ta semence comme l’eau du torrent.

Illustration de Gemini.

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