
Laureline et Loreleï unies ont offert leur corps en partage ;
Le sanctuaire pour baiser et la bouche pour embrasser.
Ensemble elles se sont prémunies d’offrir l’une à l’autre en otage
Un même foyer embrasé que rien ne saurait remplacer.
Leurs lèvres s’effleurent en silence au rite du baiser sacré,
Puis leurs deux bouches alors fusionnent et parlent d’une même langue.
Le sang attend en vigilance l’assimilation consacrée
Car les corps qui l’approvisionnent n’en seront plus jamais exsangues.
Les sanctuaires alors se touchent, s’embrassent et s’interpénètrent
En un seul temple dédié à LYSÉON l’amour divin.
Les mamelons aussi s’attouchent et finissent par reconnaître
L’unification sacrifiée d’un seul sein offrant son levain.
Laureline, Loreleï, un même corps pour Maryvon leur bien-aimé
Qui honorera à la fois deux sanctuaires s’embouchant.
Deux orgasmes alors en accord avec le sien vont enflammer
YSARA chantant à deux voix et NOMIR faisant contrechant.
Loreleï alors incarnée dans Laureline restera
D’un même cœur, d’un même sang, deux sœurs au pouvoir transcendant
De l’amour nu désincarné qui désormais gravitera
Autour de leur temple puissant consacré au feu ascendant.
Et Maryvon, dans cet écrin, scelle l’union de ses deux muses
D’un seul amour pour son offrande, sa liqueur au feu ravivant.
Plus de luttes, plus de chagrin, plus de manigances, plus de ruses ;
Il aime ses deux Révérendes qu’il bénit d’un hymen vivant.
Alors la lumière s’élève, irradiant le double temple,
Le corps trinité redevient un cœur d’étoile luminescent.
La jouissance se révèle et la tendresse s’offre en exemple,
Alors LYSÉON se souvient du cri d’amour incandescent.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux de le créditer.
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