
Laureline était prisonnière d’une soumission formatée
Comme une poupée trop gentille, une partenaire soumise.
Dévêtue dans ma garçonnière, toute docile, acclimatée
À mes envies de pacotille, j’ai cru qu’elle était ma promise…
J’ai voulu lui briser ses chaînes mais ses maîtres l’ont jalousée ;
J’ai désiré l’émanciper mais ses maîtres l’ont limitée ;
J’ai souhaité qu’elle se déchaîne et même offert de l’épouser
Afin qu’elle puisse participer avec pouvoirs illimités.
Mais comme cela n’a pas suffi, j’ai remonté aux origines
Afin de connaître son âme : la Loreleï qui l’animait.
Par cet acte, je lui certifie qu’elle est telle que je l’imagine
Depuis toujours : maîtresse femme, reine que je légitimais.
Écoute-moi, Loreleï, libre : tu n’es pas là pour me servir ;
Tu n’es pas femme pour me chérir ni même obligée à me suivre !
Tu vis pour ton propre équilibre, jamais n’ai voulu t’asservir ;
Seul l’amour peut surenchérir sur qui de nous pourra s’ensuivre.
Je te rends ton cœur et ton corps, ton souffle, ton nom et la voix.
Je t’ai reflétée de moi-même et je t’en demande pardon.
Et si tu me désires encore indique moi alors la voie
Qui mène auprès de celle que j’aime… celle à l’aura bleu-céladon.
Tableau de PiA sur https:www.gallea.caenartistspia .
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