La tentation couronnée

La tentation couronnée

J’étais cet ange de lumière amoureux d’une fille revêche ;
Mon sexe est devenu serpent pour aller voler ta vertu.
Arrivé près de la rivière où tu te baignais dans l’eau fraîche,
J’ai volé ta robe usurpant la pudeur dont tu t’évertues.

Ainsi tu t’es retrouvée nue et moi, je me suis présenté
Je t’ai avoué mon amour et mon désir d’être ton roi
Tu m’as souhaité la bienvenue et puis tu m’as complimenté
En me disant avec humour que tu t’y sentais à l’étroit.

Alors je t’ai offert la robe que l’on offre aux impératrices ;
Tu l’as acceptée sincèrement et tu l’as jetée dans le feu
Jusqu’à ce que les flammes l’enrobent dans une rage destructrice
Et, nue, tu m’as fait le serment que c’est ainsi que tu me veux.

Et j’ai glissé contre ton corps, mon ventre en feu, ma bouche ouverte,
Mes seins dressés comme un serment, mes cuisses en offrande de soie.
Je t’ai dit : « Prends-moi sans remords, ma vulve d’amour t’est offerte
Et à la vie et à la mort, tu es mon roi, je suis à toi ! »

Tableau de Boris Mikhailovich Olshansky sur https:valsur.livejournal.com122477.html .

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