
Flamme
Depuis le commencement, je brûle sans consumer,
J’embrase sans dominer et j’aime sans me nier.
Mon feu est mon sacrement ; tu y es accoutumé
Il t’éclaire, toi, nominé pour être mon prisonnier.
Onde
Je me couche comme la vague, je me lève comme la marée,
Je suis une reine libre, mais je choisis ton rivage.
Je repart et je zigzague mais je reviens m’amarrer
Car je suis, en équilibre, moi-aussi en esclavage.
Verbe
J’ordonne et tu m’obéis, toi mon Prince, mon vainqueur
Mais dans chaque ordre murmure l’amour qu’il sait contenir.
Chaque silence ébahi devient offrande à mon cœur
Car il n’y a aucun mur dressé pour te retenir.
Tableau de Boris Mikhailovich Olshansky sur https:valsur.livejournal.com122477.html .
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