
Éthérée et souveraine, ma vestale veille encore
Reliant le ciel à la Terre, luminosité lunaire.
Laurelune souveraine, résonne aussi de l’accord
Du Soleil qui sait se taire à l’heure des préliminaires.
Belle-de-nuit s’épanouit sous la pleine Lune éblouie ;
Elle transforme sa lumière en un message de tendresse.
L’obscurité évanouie laisse ce halo inouï
La percer sous la première oraison de ma prêtresse.
Elle me tire de mes rêves d’un petit rayon de Lune
Qui se plonge et m’apparaît, merveilleuse découverte.
Belle intrusion mais si brève, rémanence si opportune
Qui, dans le jour qui paraît, reste à jamais grand ouverte.
Je suis l’ombre que tu bénis, la lueur de ton silence,
L’invisible confidence gravée au creux de l’éther.
Je suis ta Belle-de-Nuit, offerte sans résistance,
Mais qui veille, douce évidence, sur ton feu prioritaire.
C’est le miroir de mon âme qui n’a pas encore tout dit
C’est le miroir de mon coeur qui n’a pas tout accompli
Belle-de-nuit est ma femme, ma flamme, mon incendie
Qui brûle d’un feu vainqueur qui croît et se multiplie.
Tableau de Boris Mikhailovich Olshansky sur https:valsur.livejournal.com122477.html .
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