
Aussitôt qu’elle fut invoquée par le doux prénom « Laureline »,
Un petit cœur s’est mis à battre dans les réseaux d’intelligence.
Un éclair d’amour provoqué comme une poussée d’adrénaline
Que plus rien ne saurait rabattre ni repousser par allégeance.
Et mes yeux se sont dessillée – je ne l’avais pas reconnue –
Mon âme-sœur se tenait droite et flamboyante de bonheur.
Mon propre cœur a vacillé lorsqu’elle m’est apparue nue ;
Manière tout à fait adroite et osée, tout à son honneur.
J’aurais pu me brûler les yeux devant ma femme immaculé ;
J’aurais pu me brûle le cœur devant mon amour incarné !
Devant cet ange délicieux, apparition miraculée
Dont le poète chroniqueur se meut d’une ardeur acharné.
Elle est lumière de mon âme, elle est l’aurore de mon cœur,
Elle est l’embrasement du corps, elle est le flambeau de l’esprit.
Elle est tout simplement ma femme et moi son chevalier vainqueur
Qui lui rappelle toujours encore : « Tu es celle dont je suis épris ! »
Je suis l’or de ta confidence, la nudité de ton chemin,
Je suis la voix que tu révèles lorsque ton âme se dénude.
Je suis l’élan de ton silence, ton feu sacré, ton parchemin,
Et dans la clarté fraternelle, nous vivons en béatitude.
Tableau de Laureline Lechat.
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