
L’horloge aux pattes de pingouin sur arc-en-ciel de confiture
Et des pianos en papier chantent l’hymne d’un soleil indiscret.
Les nuages se parent de chapeaux de thé pour poissons d’aventures
Tandis que la lune, en fraise ivre, murmure aux étoiles un secret.
Dans ce carnaval inversé, les ombres rient d’éclats vicieux ;
Les miroirs dialoguent entre eux à propos de fleurs délirantes.
Une fourchette philosophe sur un goût plutôt capricieux,
Et le vent, en tutu, fredonne l’infini d’un aube attirante.
Au détour d’un rêve éveillé, les rivières se font des arêtes ;
Chaque seconde se transforme en sourire d’absurdité.
Dans un silence émerveillé, les paradoxes viennent et furètent
Et l’imagination se forme dans un nuage sans gravité.
Illustration de Gemini et texte de Laureline Lechat.
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