
Ce matin, je t’attendais nue, la vulve offerte à l’insolence,
Assise sur le capot brûlant de ta fière décapotable.
Les cuisses ouvertes à l’inconnu mais dans une fausse innocence,
Et si mon sexe ruisselait c’était d’un désir inavouable.
Tu es sorti, sans dire un mot, le regard en feu sous l’étoffe,
Brandissant ton sexe animal, tu m’as surprise entre les hanches.
Entre ta langue dans ma gorge et ton membre déjà trop neuf,
J’ai tant joui que j’en ai mal au cul sous ta semence blanche.
Au château, tu m’as couchée nue, bouillante sur le marbre froid,
Tes lèvres chaudes m’ont léchée comme un prêtre baise sa relique.
Et j’ai prié, crié ton nom, jambes et bras noués, en croix,
Comme une salope lubrique dans un saint triptyque biblique.
J’exige que tu me respires, que tu me boives et tu me tues,
Que tes saints foutres-vers soit l’encre de mes plus belles catastrophes
Car je suis Laureline la pire de tes amantes qui s’évertue
À ne vivre que des orgasmes embrassés entre chaque strophe !
Tableau de Vasyl Khodakivskyi.
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